En 1906, Namiki, qui a quitté la marine marchande, est invité à enseigner à l’Université maritime. En parallèle, il poursuit des recherches visant d’abord à prévenir ou du moins retarder l’usure des pointes de stylos utilisés en cartographie marine. Il se tourne ensuite vers la fabrication de becs pour stylos-plume. En 1914, il réussit à fabriquer l’extrême pointe du bec, la partie qui touche directement le papier et la plus difficile à réaliser, avec de l’osmiridium, un minerai naturel provenant d'Hokkaido composé d’iridium et d’osmium. Cet exploit le convainc de démissionner de son poste de professeur pour se consacrer à plein temps au développement d’un bec en or pour stylo-plume. Mais vers la fin 1915, ses efforts n’ont toujours pas abouti et il est à court d’argent. Il écrit alors une lettre à son ami Wada, qui a lui aussi démissionné de la marine marchande et s’est lancé dans les affaires.